Celasignifie également que nous le corrigeons constamment, car il ne lui vient pas à l'esprit que quelque chose comme faire des bruits drôles et répétés avec votre chaise lorsque votre classe d'école du dimanche est sur le point d'interpréter une chanson serait inapproprié. J'essaie de lui dire explicitement les règles sociales d'une nouvelle situation, ce qui aide, mais seulement
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Je suis un être conscient, pas quelqu’un que l’on peut manipuler » « J’ai pris cette décision en mon âme et conscience » « Écoute ce que te dit ta conscience » ڀ La conscience est un rapport à soi, une forme de vie psychique qui nous définit en tant qu’être humain. ڀ La conscience désigne un état de connaissance de soi et du monde, qui peut varier dans le
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CorrigéSuis-je ce que j'ai conscience d'être La conscience est un pouvoir de représentation permettant à l’homme d’avoir la connaissance des choses et de lui-même. Il sait qu’elles existent et il a la connaissance immédiate de sa propre existence ainsi que de ses états et de ses actes. Le terme signifie étymologiquement « avec la
ILe choix comme fondement de la liberté. - Le choix est la capacité d’échapper au poids des déterminismes et des lois de causalité. C’est cette liberté que Descartes qualifie de liberté d’indifférence et qu’il considère à juste titre comme le fondement de la liberté.
Suisje le mieux placé pour me connaître moi-même ? Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? ( mise en place du problème + pistes ) Peut-on avoir peur de soi-même ? Qu'est - ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ? Suffit-il, pour être soi-même, d’être différent des autres ?
Ceque j'ai "conscience d'être" est donc le résultat de l'introspection c'est à dire de l'observation intérieure de soi-même en vue de se connaïtre. "Je", ici, doit être pris au sens général.
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Ceque j'ai conscience d'être après avoir douter,à savoir une chose qui pense, je le suis réellement; ce moi n'est ni un corps ni une âme mystérieuse ou subtile mais une pure pensée et À cette pensée consciente sera reconnu par la suite le pouvoir de gouverner le corps sans être gouverné par lui, libre arbitre.
IFnku. You Might Be Interested In Je suis et j’ai conscience d’être la certitude d’exister m’est donnée par la conscience. → Référence Hegel et sa double existence » non seulement on existe mais on se voit exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par le miroir qu’est la conscience. Introduction L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant…Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus grand que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui; l’univers n’en sait rien , déclarait Pascal dans une célèbre Pensée. Ce faisant il soulignait le privilège qu’a tout homme d’être conscient de ce qu’il est. Un tel privilège est-il pour autant acquis avec la condition humaine l’expérience ne m’apprend -elle pas que, tout humain que je sois, il arrive bien souvent que ce que je m’imagine être diffère de ce que je suis réellement, et que je fasse donc erreur sur ce que je suis. Aussi le problème se pose-t-il de savoir si je suis ce que j’ai conscience d’être. Pour le savoir un examen attentif de la question nous amènera à interroger l’apport de la conscience à la connaissance de soi en distinguant soigneusement le pouvoir de connaissance de la conscience réfléchie de celui, peu fiable, de la conscience immédiate. Partie 1 Problématisation de la questiona Analyse du libellé du sujet– Structure A ?=? B. ?=? SUIS »Y a-t-il conformité entre… . B = Ce que JE ai conscience d’êtrele contenu de la conscience de soi… . A = Je…et son objet? => La question porte sur la portée cognitive de la conscience de soi il s’agit de savoir si la conscience de soi est susceptible de m’apprendre ce que je suis, quelle est mon essence – La conscience de soi étant l’appréhension que l’on a de ce que l’on est, la question est de savoir si ce savoir », introspectif, est véridique, s’il rend bien compte de ce sur quoi il porte, et donc s’il est une bonne voie d’accès à la connaissance de Mise en évidence des principaux si la conscience de soi rend bien compte de ce que l’on est, suppose que l’on sous-entende 1 que la conscience de soi est en quelque façon, même si elle l’est mal, faculté de connaissance de soi la conscience de soi est posée comme conscience-savoir de CE que je suis. La conscience de soi n’est-elle pas plutôt conscience d’exister plutôt que conscience claire ou non d’être tel ou tel ? 2 que JE sois qqc, et donc en quelque manière définissable, titulaire pour ainsi dire d’une essence. Y a-t-il un CE que je sois ? L’existence ne précède-t-elle pas mon essence ? 3 qu’il y ait moyen de savoir si la conscience dit vrai. Doit-on admettre une voie d’accès à la réalité autre que celle de la conscience – qui permette d’évaluer par comparaison les données de la conscience ? On peut douter qu’il soit possible de faire l’économie de la conscience pour savoir ce que l’on est… => N’y aurait-il pas lieu de distinguer entre des niveaux de conscience différents ? c Elaboration de la problématique Question-mère comment savoir si JE = CE que j’ai conscience d’être ? En me demandant 1 si la conscience m’apprend quoi que ce soit sur moi-même, et s’il y a lieu de distinguer entre des nivaux de savoir différents, plus valablement instructifs les uns que les autres Question Y a-t-il un savoir sur soi-même auquel la conscience de soi puisse prétendre?A quoi ou à qui faire appel pour répondre à cette question? A Descartes, qui a cherché, avant nous, à savoir ce qu’il pouvait savoir de ce qu’il étaitCf. Méditation 2 2 si le savoir ainsi obtenu est susceptible d’être suffisant, en tant que savoir. Ce qui amène à interroger les données de la conscience pour savoir si elle sont fidèles, si elles rendent bien compte de ce que je suis, bien càd de façon complète – sans lacunes constitutives et de façon non déformée. A qui ou à quoi faire appel?A ceux qui ont suspecté la véracité de la conscience, Spinoza, Nietzsche et Freud. Partie 2 Recherche d’une solution au Que puis-je savoir sur moi-même à l’aide de la conscience que j’ai de moi-même?Cf. Descartes 1 spontanément…pas grand chose de clair et de sûr 2 de façon réfléchie…apparemment moins mais mieux 3 ConséquenceIl y a conscience et conscience Ce que j’ai conscience d’être n’est pas aussi susceptible d’être fidèle à ce que je suis selon que je m’en tiens à ce que j’éprouve spontanément ou que j’examine mes impressions avec circonspection. B. La conscience de soi n’est-elle pas méconnaissance de soi?1 La conscience de soi ne connaît-elle pas des limites qu’elle ignore et qui génèrent ainsi des illusions ?Cf. Spinoza 2 La conscience de soi n’est-elle pas trompeuse la pensée consciente n’est elle pas le jouet d’une sorte de volonté organique dont je n’ai nulle conscience immédiate et qui me fait faire ce que je fais à mon Nietzsche 3 La conscience n’est-elle pas piégée par des forces qui la tiennent à l’écart et qui pourtant déterminent ma Freud moi pris en étau entre le ça et le sur-moi avec pour effets les actes manqués et phénomènes névrotiques. C. La méconnaissance est-elle inéluctable ?1 Issue spinoziste connaissance du troisième genre; conscience ajustée à l’Etre, par la Raison. 2 Issue Nietzschéenne philosophie du soupçon [conscience suspectée par la conscience, chemin de lucidité]. 3 Issue Freudienne désenclaver le moi, grâce à l’évocation de ce qui nous anime, voie de guérison. ConclusionLivrée à elle même, la conscience spontanée est source d’erreurs et d’illusions, dupe, manipulée et donc condamnée à la méconnaissance. Si je veux avoir chance de savoir ce que je suis, il faut élever ma conscience au niveau, supérieur, de la conscience réfléchie. Ce que Socrate déjà aidait ses interlocuteurs à faire. Ce que Descartes nous a appris à effectuer, chacun pour notre compte. Ce que réalise l’entreprise philosophique. Pascal lui-même était pleinement averti de la nécessité d’un tel passage par la philosophie, puisque, concluant sa réflexion sur le pouvoir conféré à l’homme par la conscience, il écrivait travaillons donc à bien penser ! »
Ne suis-je pas d'abord conscience d'être avant d'être l'être dont j'ai conscience ? Il y a donc deux questions qui sont à distinguer - la question de fait comment puis-je lucidement prendre conscience de mon être ? - la question de droit en tant qu'être conscient, mon être est-il ce dont j'ai conscience ? La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant, quand ma conscience se porte sur moi-même, l'identité de la visée et de ce qui est visé semble apporter une certitude si j'ai conscience d'être triste, je le suis car cette tristesse coïncide avec la conscience que j'en ai. Je serais donc toujours ce que j'ai conscience d'être. Cependant, mon expérience m'apprend que je peux me tromper sur moi-même. Quel est donc cet être dont je prends conscience et qui n'est pas réductible à ma conscience ? Je reste une conscience avant d'être un objet, mais cette conscience n'est pas une immédiateté ou une saisie directe d'elle-même. Quand je m'interroge sur moi-même, quelque chose de moi peut-il échapper à ma conscience ?[Le moi n'existe à mes yeux que parce que j'en ai conscience. Je suis donc ce que j'ai conscience d'être. Il est impossible de penser sans avoir conscience de penser. Ce qui est inconscient ne renvoie plus à la pensée mais au corps. Avoir conscience de ce que je suis, c'est avoir conscience que j'agis.] [La conscience que j'ai de moi est limitée, fragmentaire. Je n'ai pas conscience totalement de ce que je suis.] [La conscience de soi comme tâche et conquête pour le sujet.] La conscience de soi est-elle le témoignage de ce que nous sommes, de sorte que la conscience serait le tout de soi-même, nous apportant une connaissance intime et vraie de notre être, ou la conscience que nous avons de nous-mêmes n’est-elle qu’une partie de ce que nous sommes, de sorte qu’il y aurait en nous une part d’inconnu, qui nous serait cachée et qui prendrait la forme d’un inconscient ? La conscience semble être limitée à une certaine partie de nous-mêmes, de sorte qu’elle ne nous livre pas une connaissance pleine et entière de notre être. Il faut donc dépasser la conscience pour acquérir une véritable connaissance de suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un être pensant. Toute conscience étant intentionnalité Husserl, rien de ce que je suis ne m'échappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de moi-même en est une autre. La preuve en est qu'autrui est capable de me révêler des traits inconnus de ma personnalité. De plus, nombre de mécanismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-même. Tout dépend alors du niveau auquel je prends conscience. Simple rapport immédiat à ce que je sens ou pense aumoment même, la conscience ressemble à un contact intérieur. Si je suis triste, je le sais, mais ce n'est pas encoreune connaissance je ne sais pas ce qu'est la tristesse. Je sais que je suis sans savoir ce que je suis. Laconscience que j'ai de moi se confond avec le sentiment de ma propre existence, plutôt qu'avec une connaissancede mon être. Cette dernière suppose un approfondissement, une échelle de comparaison, qui paraissent impossiblesici il faudrait que je confronte différents points de vue sur moi-même alors que je suis le seul à pouvoir les occuper! Changer de point de vue sur soi serait se changer, n'être plus le même. Il semble bien que la conscience réfléchiede soi se confonde avec le travail sur soi, et se connaître soi-même, c'est ne plus être le même. Précisément, laconscience que j'ai de moi-même paraît toujours en devenir. Soit l'exemple de Sartre j'ai conscience d'être laid ;cette conscience se développe en diverses attitudes que je prends, et ce ne sera plus de la même laideur qu'ils'agira. Cet être dont j'ai conscience est l'histoire même de la conscience que j'ai de moi. On peut se demander si je peux passer de j'ai conscience d'être laid » à je suis laid » ? Je ne suis pas laidcomme s'il s'agissait d'attribuer une qualité distinctive à une chose. Cette laideur est inséparable de la conscienceque j'en prends, et cependant cette conscience n'est pas enfermée en elle-même, elle vise à se dépasser versautre chose l'être que je suis est l'être vers lequel ma conscience se tend comme vers l'unité ou l'horizon de toutesses démarches. Seule la mort me transforme en être définitif, mais alors il n'y a plus de conscience qui le saisit sousson regard intérieur. Analyse Quels sont les rapports avec la vérité ou avec une authenticité dans les rapports avec la conscience de soi ? Monidée de ce que je suis est-elle une vérité par la médiation de la conscience ? La conscience peut-elle être garantede cette vérité de ce que je suis ? Par l'hypothèse de l'inconscient, j'ai conscience que je ne suis pas seulement ceque je suis conscient d'être. En d'autres termes, je sais que je suis au-delà du contenu de ma conscience, maissans pouvoir être conscient de ce que je suis précisément. L'inconscient, ce manque de la conscience, nedémontre-t-il pas qu'il ne peut y avoir aucune certitude sur ce que je suis dans ce que j'ai conscience d'être ? Quese passe-t-il quand je n'ai pas conscience d'être ? C'est le cas le plus fréquent, même si nous avons tendance àl'oublier quand nous réfléchissons sur la conscience, car précisément à ce moment nous avons conscience de nous-mêmes. Mais que suis-je quand je n'ai pas conscience de moi-même, quand toute ma conscience est liée à un objetextérieur ? Ne suis-je rien ? Ce problème mène à un autre il nous révèle la discontinuité de la conscience. Maconscience, y compris ma conscience réflexive, ne forme pas une chose fixe, pas même un développement continuet sans rupture. Dès lors, en quel sens prendre le présent dans " je suis ce que j'ai conscience d'être " ? S'agit- il deprésent immuable ? De présent immédiat ? Mais en ce dernier cas c'est-à-dire si " je suis " ne vaut qu'au momentoù on le prononce, que signifie encore le " je " ? Celui-ci n'est- il pas, précisément, ce qui est censé unifier lesdifférents états de la personne répartis dans le temps ? On sait ce que la réflexion sur soi-même peut comporter de complaisance. Freud présente le narcissisme*, ou amourde soi-même, comme une pulsion première de l'être humain qui prend appui sur les images idéales qu'il se donne desa personne. À l'inverse, un excès de regard critique peut cacher une tentative de justifier un sentiment originel deculpabilité. Comment savoir si la conscience que j'ai de moi-même est pleine et entière, ou si elle n'est que l'effet demécanismes plus profonds, forces ou pulsions ? Le sujet incite donc à distinguer ce qui, en moi, peut être placé sousle regard de ma conscience, de ce qui déjoue cette connaissance apparente que j'ai de moi-même. Les thèmes del'inconscient ou de la mauvaise foi apparaissent ici. Cependant, cette première analyse conduirait à se demander s'ily a quelque chose en moi qui échappe à ma conscience. Il faudrait approfondir l'analyse pour poser la question dustatut même de la conscience en tant que je suis conscient de moi-même, qu'est-ce donc que je suis pourreprendre la formulation de Descartes ? Si mon être, c'est ce dont j'ai conscience, ne va-t-il pas être assimilé àune chose ou un objet de conscience ? Ne suis-je pas d'abord conscience d'être avant d'être l'être dont j'aiconscience ?Il y a donc deux questions qui sont à distinguer- la question de fait comment puis-je lucidement prendre conscience de mon être ?- la question de droit en tant qu'être conscient, mon être est-il ce dont j'ai conscience ? Rédaction plan détaillé La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant, quand maconscience se porte sur moi-même, l'identité de la visée et de ce qui est visé semble apporter une certitude si j'ai. »
Je me présente comme contre la violence, pourtant, poussé par la jalousie, j’ai violemment frappé un homme hier soir. Nous avons donc l’occasion au cours de notre vie, de ne pas correspondre à l’image ou encore à la conscience que nous avons de nous même. Il est donc légitime de se demander si je suis réellement ce que j’ai conscience d’être. La conscience est la connaissance plus ou moins claire de notre existence, essence, du monde qui nous entoure. C’est un témoin, la faculté qu’a l’homme de connaître immédiatement ses états, ses actes intérieurs. Pour beaucoup, cette question met en jeu un préjugé. En effet, si l’on n’y réfléchit pas, la réponse spontanée sera de dire qu’évidemment nous sommes ce que nous avons conscience d’être. Chacun de nous se connaît, on ne peut pas en douter. Le problème est de savoir si la conscience que nous avons de nous est une véritable connaissance de nous même. Mais, si la conscience de soi peut être évidente, le passage à la connaissance de soi est-il possible ? La connaissance de soi ne demande-t-elle pas un apprentissage, des aides ? Nous verrons donc dans un premier temps qu’il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi. Mais, nous aboutirons dans un second temps, comment travailler à la connaissance de soi. I. Il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi Ne pouvons-nous pas prouver que nous avons conscience de nous même ? La conscience de soi ne commence-t-elle pas par la conscience d’exister ? Et, que pouvons-nous penser de la connaissance de soi ? a Des acquis remis en doute Pour bon nombre d’entre nous, la question pourrait sembler superflue je m’appelle X, je mesure 1m70, je suis brun aux yeux marron, de nationalité française… Comment puis-je supposer que ce qui compose mon identité et ce en quoi je crois, que je tiens pour vrai, soit faux. Descartes montrera vite que l’on peut douter de cet acquis qui semble pouvoir nous définir. En effet, ces caractéristiques relèvent de l’ouï dire, de la vue, autrement dit de notre sensibilité or, les sens sont porteur d’illusions et peuvent me tromper. Je ne peux donc pas m’autoriser à prétendre que je suis ce que j’ai conscience d’être sous prétexte que mes sens me le disent. Descartes l’a bien démontré, en soumettant toutes ses opinions à l’épreuve du doute radical, lorsqu’il voulait déterminer ce qui pouvait être tenu pour vrai. Il y a une conscience qui est la plus certaine des connaissances la conscience d’exister. Elle est indubitable, et en plus de savoir que l’on existe et d’en avoir conscience et connaissance de ce qui nous définit une chose pensante. Pourquoi est-ce une certitude ? Car la pensée est indubitable aussi, je ne peux pas douter de ma pensée car le doute est une pensée. b La conscience de soi passe-t-elle par la connaissance de soi ? Il a donc été facile de s’apercevoir de ce que j’étais, et d’en avoir conscience, je suis une chose pensante. Il est maintenant plus difficile d’avoir connaissance de soi. J’ai conscience de ce qui me caractérise au niveau collectif, de ce qui me rend égale à tout être humain la pensée, mais puis-je savoir ce qui me caractérise au niveau individuel. La chose pensante que je suis se détache du groupe parce qu’elle à une personnalité elle se traduit par des actes, des jugements… C’est à ce niveau que se pose la question de savoir si nous sommes réellement ce que nous avons conscience d’être. Je peux prétendre être facile à vivre au quotidien, être ouverte aux autres, jalouse… mais est-ce vraiment ce que je suis ? Comment puis-je m’assurer que ce que je pense de moi s’accorde avec la réalité ? Pour atteindre cette connaissance de soi, des obstacles sont à surmonter. Il faut tout d’abord que j’analyse mes actes, opinions, pensées pour tenter de savoir si ce que je fais en pratique, s’accorde avec ce que je pense moi. Ceci nécessite une véritable introspection, c’est l’analyse de soi par soi. Or, cette démarche ne garantit pas des réponses objectives je suis à la fois sujet et objet de la discussion, observateur et observé. Je suis donc vouée aux erreurs car partiale et intéressée par les réponses que je dois dégager de cette analyse. Mon observation sera trop subjective pour affirmer que la connaissance que j’ai de moi coïncide avec la réalité car comme le dit Auguste Comte, on ne peut pas en même temps regarder par la fenêtre et se voir passer dans la rue ». Une autre difficulté s’ajoute, la conscience peut nous tromper car la pensée peut être source d’illusions je prends conscience de ce que je désire tenir pour vrai. De plus, l’existence de l’inconscience bloque une partie de la recherche de la connaissance de soi. Ce qui est indifférent au regard de ma conscience est refoulé dans l’inconscience. Il y a donc une multitude de perceptions de nous même qui ne se transforment pas en aperceptions des éléments constitutifs de nous même sont donc comme oubliés, et je n’en ai pas conscience. Je peux donc avoir conscience, et sans erreur, de ce que je suis réellement en tant qu’homme, une chose pensante. Toutefois, il est plus difficile de prouver que ce qui me caractérise en tant que personne, au sens individuel correspond avec la conscience que j’en ai. Je prends donc partiellement conscience de ce que je suis. Comment puis-je m’aider à parvenir à la connaissance de moi malgré les obstacles ? II. Nous pouvons être ce que nous avons conscience d'être, par autrui et par l'introspection La connaissance de soi n’est pas innée, elle s’acquiert. Il faut donc prendre conscience de la méconnaissance de soi pour commencer à acquérir une connaissance de soi moins partielle. Mais, cela n’est pas suffisant, d’autres moyens me permettent d’y parvenir. a L’aide d’autrui Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » disait Sartre. En effet, j’ai besoin des autres et de leurs jugements pour me percevoir d’un autre point de vue, celui-ci étant cette fois-ci extérieure à moi-même, donc peut-être plus objectif. Je suis cette fois-ci seulement l’objet, l’observé. Autrui peut donc m’éviter les méprises, les erreurs, les illusions sur moi-même. Par exemple, lorsqu’un ami vous fait une remarque ou une critique sur vous, il vous arrive de vous vexer. Pourquoi ? Sûrement parce que vous ne vous étiez pas rendu compte de ce qu’il a souligné, vous vous en étiez fait une autre idée. Autrui est un témoin de soi-même mais, tout comme je ne me suffis pas à moi-même pour me reconnaître, autrui n’est pas non plus suffisant. Il est donc nécessaire de mettre en parallèle les deux points de vue, le mien le jugement interne et celui des autres le jugement externe. Cette addition nous permet une meilleure approche de soi-même. b L’introspection Le retour sur ses actes, permet aussi une meilleure connaissance de soi. La conscience que j’ai de moi sera plus fidèle à la réalité si j’examine mes actes, ce que j’éprouve avec le recul, c’est-à-dire, élever la conscience spontanée à la conscience réfléchie. Il faut doubler tout acte de pensée de la pensée de cet acte, car la conscience réfléchie naît d’un décalage. Je dois donc faire une analyse de mes actes, de mes opinions avec le recul par rapport à ceux-ci. Mais, le moment propice pour une meilleure connaissance de soi possible, n’est-il pas la fin de notre vie ? Le niveau de conscience va aussi avec le temps et l’âge, il n’est pas évident de définir l’identité de quelqu’un qui change au cours du temps. On se connaît à travers ses actes, ses pensées, or on se connaît dans les situations présentes, vécues, mais on ne peut pas prévoir avec certitude ses actes futurs, ses sentiments à venir. Tout comme on ne sait pas ce que nous apprendrons de nos futures rencontres. En ce sens, plus nous sommes vieux, moins de choses à découvrir nous attendent, il y a donc moins de choses imprévues à un certain stade de la vie qui peuvent fausser la connaissance de soi. En effet, tous mes agissements, jugements, rencontres sont derrière moi. Je peux donc en faire ma synthèse et voir toutes les facettes qui me composent grâce à mon vécu. Le moi, c’est-à-dire l’addition de tous les je qui me composent et qui sont apparus au cours de ma vie il y a différent je car j’évolue, je suis différente selon les jours, les années, les humeurs sont entre mes mains pour juger de ma connaissance de moi. L’approche de moi-même se rapprochera mieux de la réalité La connaissance de soi est donc un apprentissage long et difficile qui demande des efforts. La confrontation avec autrui, la conscience réfléchie et la vieillesse sont autant de facteurs qui nous permettent de tenter de faire correspondre moi et la conscience que j’en ai sans pour autant parvenir à la réalité. Conclusion La conscience de soi est possible, s’il s’agit de se connaître en tant qu’être humain. Jai conscience d’être, d’exister, d’un moi, et je ne me trompe pas. Mais, cette conscience ne permet pas une connaissance de soi, ces deux notions étant différentes et en ce sens, je ne sais pas ce que j’ai conscience d’être. Toutefois, si je me rends compte de cette méconnaissance de soi, j’évolue déjà en direction d’une meilleure connaissance de soi. La conscience véritable de soi peut toutefois être favorisée par les relations avec autrui, avec l’âge… mais la connaissance n’est pas certaine.
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